Vieille fille, destin tragique?
J'AI 40 ANS ET JE T'EMMERDE
J'AI 40 ANS ET JE T'EMMERDE
Chroniques d'une femme célibataire de 40 ans dans un univers impitoyable
Bienvenue à toi, lectrice ou lecteur.
Ne te laisse pas rebuter par le titre un brin provocateur de ce blog. Que tu aies mon âge ou bien 30 ans, ou bien 60, je t'invite à partager mes réflexions sur les injonctions faites aux femmes dans notre société actuelle. Pour ma part, à l'approche de ce seuil fatidique, j'ai commencé à me poser beaucoup , beaucoup de questions. Fraîchement célibataire, sans enfant, plus rien ne me semblait aller de soi: comment, par exemple, allais-je vivre mon célibat à cet âge canonique? Fallait-il chercher, d'ailleurs, à me recaser quoiqu'il en coûte, afin de ne pas "finir" vieille fille? Pouvais-je encore, moi aussi, draguer telle une Millenniale sur les applications de rencontres et les réseaux sociaux, swiper dans tous les sens, ghoster et me faire ghoster , enchaîner les matchs sur Tinder? Et pour ma date de ce soir, la mini en cuir, là, qui se terre depuis un bail dans le fond de mon dressing... c'est encore portable à mon âge? (Petit indice: oui).
Nous sommes en 2021... Et pourtant, même si le terme d'empowerment (en français "empouvoirement"- autrement dit, le fait de chercher à s'émanciper des diktats) fait son petit bonhomme de chemin, la vie des femmes, leurs décisions, leurs situations personnelles sont toujours autant scrutées, et suscitent toujours questions intrusives, commentaires et haussements de sourcils. Malgré les avancées de ces dernières années, la société reste patriarcale et le phallocentrisme a encore de beaux jours devant lui.
Alors, on me fait souvent comprendre qu'à 40 ans, être célibataire et sans enfant, c'est un peu la lose. Que l'invisibilité nous guette. Que la déchéance sonne à notre porte.
Selon moi, la lose serait plutôt de se laisser dicter ses choix personnels par ces peurs et ces discours, maintes fois relayés.
A travers ce blog, je souhaite donc apporter une parole contradictoire dans ce flot de discours misérabilistes au sujet des femmes de 40 ans et plus.
Je me suis dit que si partager mes réflexions, mes expériences, mes tribulations pouvait aider ne serait-ce qu'une seule femme, un peu paniquée à l'approche de la quarantaine, à se détendre et à dédramatiser tout ce que l'on entend autour de ce seuil "fatidique", alors cela valait la peine de remuer tout cela.
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40 YEARS OLD.... AND NOW WHAT?
A 39 ans et des poussières, j'ai cherché sur la toile des réponses à mes interrogations: quel allait être le programme des réjouissances, désormais?
Les articles et les textes sur lesquels je tombais annonçaient d'ores et déjà la couleur. On me signalait que ça allait être tendu pour "trouver l'amour après 40 ans", mais qu'on allait m'aider à "rester jeune et au top" et surtout, à trouver "la bonne coupe" une fois soufflées les bougies fatidiques.
Moi j'aurais bien aimé qu'on me parle d'autre chose. Je ne m'imagine pas trop dans le rôle de la quadra célibataire qui essaie frénétiquement de choper le prince charmant. Ou Mr Big. Ou bien bof, tiens, Yann Moix.
Pour ma part, j'ai mieux à faire que de me coller en embuscade. Et je n'ai pas non plus une folle envie de me couper les tiffs.
Je préfère partager avec vous, mesdames (et messieurs), mes réflexions sur le statut de la femme de 40 ans dans notre société actuelle. Et j'aimerais voir si je peux m'en tirer à bon compte...